GTL-TAXI
Groupement national des entreprises de voitures de Taxis et de Location avec chauffeur

17/05/2019 - Les partenaires sociaux se penchent sur une augmentation importante du RMMMG

Pour le GTL, il faut abaisser les charges sociales et compenser les effets très négatifs du dernier Taxshif pour le sectreur.

La FGTB a mené cette semaine des actions "pour plus de pouvoir d'achat et contre les inégalités". Elle veut que le salaire minimum de 1.654,90 euros par mois soit être augmenté de 40%, pour atteindre 2.300 euros.

Les salaires minimum s’appliquent principalement dans les commerces indépendants, les petits supermarchés, le secteur des taxis, le personnel ouvrier, l'agriculture et le secteur de l'art. Ce ne sont pas des secteurs qui génèrent des profits importants mais ils occupent de nombreux travailleurs peu qualifiés ou défavorisés. Pour ces entreprises, une augmentation de 40% du salaire minimum serait le coup de grâce.

Au Conseil national du travail (CNT), les partenaires sociaux étudient actuellement des scénarios pour relever le salaire minimum de PLUS que les 1,1% initialement prévus dans l’AIP (accord interprofessionnel). Il y a de quoi s'en inquiéter !

Le salaire minimum garanti des chauffeurs de taxi

Le salaire minimum garanti pour les chauffeurs de taxi est calculé en multipliant par 1,006 le montant du RMMMG interprofessionnel pour la catégorie des min. 20 ans et 12 mois d’ancienneté.

L'augmentation du RMMMG interprofessionnel aura des conséquences importantes pour les employeurs qui occupent des chauffeurs de taxis.

Selon Unizo, une augmentation de 15% du salaire minimum interprofessionnel entraînerait dans le secteur des taxis une augmentation de 30% des coûts salariaux!

Les charges sociales sont déjà trop élevées

le taxshift de 2017-2018 de notre gouvernement fédéral a eu un effet particulièrement négatif pour les employeurs qui occupent des chauffeurs de taxis. Le taxshift a été négatif!

Dans le taxi, les cotisations sociales ont augmenté 3,5%!

Les charges sociales payées sur les salaires bruts (montant de la sécurité sociale payée proportionnellement aux salaires payés) ont augmenté de 3 à 3,5% en 2018 et 2019 par rapport à 2017.

Une augmentation du salaire minimum est inacceptable si elle n’est pas accompagnée de mesures pour éviter ses effets négatifs pour les entreprises.

 





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