GTL-TAXI
Groupement national des entreprises de voitures de Taxis et de Location avec chauffeur

13/03/2020 - Le GTL demande des mesures supplémentaires au gouvernement fédéral et régional

Le GTL lance un appel pressant au gouvernement afin qu’il prenne des mesures supplémentaires d'aide aux entreprises du secteur, particulièrement touchées par la crise du coronavirus

Les entreprises peuvent déjà faire appel au chômage temporaire (très sollicité en ce moment), ainsi qu’à diverses mesures de soutien fiscal. Mais pour elles, ce sera insuffisant pour pouvoir survivre à la crise.

Les entreprises spécialisées dans le transport de personnes à mobilité réduite vers les centres de revalidation, établissements de soins, hôpitaux, centres de soins journaliers, maisons de retraite... voient en ce moment chuter l’activité à 10% du niveau normal.

Les frais de personnel représentent environ 50 % de leurs frais de fonctionnement, ce qui peut être partiellement compensé par le chômage temporaire ; en revanche, les frais fixes doivent être payés, même en cas d'annulation soudaine de la plupart des réservations.

Le déclin dans ce segment du marché met en danger la survie des entreprises.

Par votre intermédiaire, Mesdames les Ministres De Block et Morreale, nous nous adressons à toutes les institutions de soins, aux hôpitaux et centres de jour, aux maisons de repos, etc... pour qu’ils ne répercutent pas l’ensemble du coût de suppression inattendue de la demande de services de transports, sur les seuls transporteurs.

Nous demandons aux autorités fédérales et régionales de continuer à honorer les contrats, pour éviter la faillite des entreprises de transports.

On se réfèrera à la mesure prise en Région bruxelloise par la COCCOF, qui oblige les centres à payer (une partie des) frais, en cas d'annulation tardive du transport :

  • - Annulation tardive le jour même : est payable à 100%
  • - Annulation une semaine à l'avance : 64% à payer
  • - Annulation 2 semaines à l’avance : 25% à payer

Les entreprises de taxi qui assurent le transport aux aéroports ont déjà réduit de 50 % le service de véhicules en raison de la baisse d'activité.

En tant que services d'utilité publique, ils continuent à offrir des services de taxis, avec une flotte limitée et moins de chauffeurs. Mais il va sans dire que ces chauffeurs travaillent à perte.

Les employeurs sont tenus de leur verser le salaire minimum garanti, largement supérieur au chiffre d'affaires réalisé par le chauffeur. Ils doivent ensuite payer les charges sociales, et comme nous l'avions signalé l'année dernière, les cotisations de sécurité sociale payables par les entreprises de taxis ont fortement augmenté depuis 2018 suite au tax-shift, qui a eu des effets très négatifs pour le secteur.

Les autres segments du marché connaissent également une très forte baisse de la demande, en raison des fermetures dans l’Horeca :  les restaurants, les cafés, les hôtels, les discothèques, et le transport B2B.

Le GTL demande donc que des mesures supplémentaires soient prises rapidement pour sauver le secteur.

Lettre aux Ministres Wilmes- De Block- Muylle- Morreale-BorsusDemande de mesures draconiennes pour sauver le secteur du taxi et du transport de pmr

 

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