GTL-TAXI
Groupement national des entreprises de voitures de Taxis et de Location avec chauffeur

10/10/2023 - La Vivaldi préserve le citoyen et fait payer les banques

Mais pour les taxis et les LVC, c'est la désillusion!

Le gouvernement fédéral a négocié tout le week-end. Il est  parvenu à un accord sur un effort budgétaire de 1,2 milliards. Celui-ci doit "rendre notre pays plus prospère, plus durable et plus sûr", a déclaré le Premier ministre Alexander De Croo,

 Mais il n'apporte rien de bon pour notre secteur, les taxis et LVC!

  • Extension des Flexi-jobs... mais pas au secteur des taxis/LVC !? Le régime est étendu à 12 nouveaux secteurs dont garde d’enfants, enseignement, alimentation, secteur automobile, sport et de la culture (dans le public), agriculture, secteur de l’événementiel, autocars et immo. Ceci s’ajoutant aux flexijobs déjà existants (horeca, boulangers, bouchers, supermarchés, coiffeurs, sports…) Plus de 120.000 personnes ont déjà eu recours au régime des flexijobs. Les secteurs concernés pourront recruter du personnel plus rapidement et plus facilement...
  • Les salaires minimums seront augmentés de 35 euros bruts l'année prochaine.Grâce à une réduction des charges pour les employeurs et les travailleurs, il en résultera une hausse net de 50 euros par mois. Les personnes qui gagnent moins de 2 200 euros bruts conserveront 35 euros de plus par mois. Cela aura aussi un impact sur le revenu minimum mensuel moyen garanti des chauffeurs de taxis.
  • Diminution du remboursement d'accises sur le diesel professionnel, qui sera donc plus cher. Le remboursement diminue de 10 euros par 1.000 litres.

Le GTL a pourtant fortement insisté sur l'autorisation des flexijobs, tant  auprès du ministre fédéral Dermagne qu'auprès des organisations syndicales (qui affirment être "contre, par principe").
 L'UCM avait encore insisté pour  étendre ce système aux nouveaux secteurs qui le souhaitent. 

Aujourd'hui, c'est la douche froide pour nos entreprises...

A lire dans la presse:


L'Echo: Budget fédéral 2024: les taxis déplorent qu'on leur refuse l'accès aux flexi-jobs


Taximen furieux

Les secteurs désormais autorisés à appliquer des flexijobs, comme l'alimentaire ou les transports en autobus, sont ravis. Celui des taxis ne comprend pas son exclusion.

La réaction est tout autre dans le secteur des taxis, où l'on ne décolère pas de ne pas avoir été repris dans la liste des douze. "C'est pour nous une véritable catastrophe", souligne Pierre Steenberghen, secrétaire général du Groupement national des entreprises de taxis (GTL).

"Cela fait des années qu'on le demande et c'est une mesure indispensable pour notre secteur, où les difficultés sont les mêmes que dans l'horeca. Nous avons besoin de chauffeurs en renforcement pour les pics d'affluence, comme lors de foires ou de festivals, ou les week-ends. Des candidats intéressés se présentent, puis, comme nos exploitants n'ont pas droit aux flexi-jobs, ils s'en vont voir ailleurs."

Pour GTL, il s'agit d'une forme de concurrence déloyale, les secteurs autorisés venant "piquer" les candidats disponibles à de meilleures conditions. Il est vrai que les problèmes de personnel du secteur des taxis présentent beaucoup de points de comparaison avec ceux des cars et bus. "Ils ont les mêmes besoins que nous, ajoute Pierre Steenberghen. Nous avons perdu 25% de nos chauffeurs durant la pandémie et depuis, nous n'arrivons pas à remonter la pente. Nos membres ont de nouveaux taxis qui restent inutilisés dans leurs garages."

Selon lui, c'est un refus de principe opposé par les syndicats à l'entrée des flexi-jobs dans les taxis qui serait à l'origine de cette différence de traitement avec le secteur des bus. 


 






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